La lumière d'un éclair




   Lorsque l'éclair se forme, l'air est ionisé. L'étude du spectre d'un éclair devrait donc permettre de retrouver les éléments chimiques le constituant.
  L'air étant composé d'environ 80% de diazote et 20% de dioxygène, nous avons relevé dans le handbook les raies significatives des éléments azote et oxygène. 



Utilisation d'un goniomètre : 
  Le goniomètre est étalonné avec une lampe à vapeur de mercure et une lampe à vapeur de cadmium.
  A l'aide de la machine de Wimshurst, on produit des éclairs répétitifs devant le collimateur.
  A l'aide de la courbe d'étalonnage, on détermine les longueurs d'onde des raies observées et on les compare aux valeurs tabulées des raies de l'oxygène et de l'azote.


  Nous retrouvons quelques raies de l'oxygène mais rien concernant l'azote ! Et nous avons un certain nombre de raies non identifiées...  
   Comment interpréter ces résultats ?
   La durée d'un éclair est très brève et les graduations sont donc prises "à la volée" : les valeurs notées sont donc peu précises.
Par ailleurs, notre oeil semble montrer un maximum de sensibilité pour des raies de longueurs d'onde autour de 550 à 650 nm : ceci explique pourquoi nous ne retrouvons pas les raies caractéristiques de l'élément azote qui se situent plutôt dans le bleu ou le rouge.

Utilisation d'un spectroscope à fibre optique :
   Nous avons eu la chance de pouvoir utiliser un spectroscope à fibre optique prêté par la société Distrimesure.
  L'acquisition du spectre de l'éclair est un peu délicate mais le résultat est intéressant et la précision bien meilleure qu'au goniomètre.
   On constate que l'essentiel des longueurs d'onde émises par l'éclair se situent dans le bleu et le rouge et on retrouve cette fois beaucoup plus de raies caractéristiques des éléments oxygène et azote.


L'ensemble de cette étude est détaillée dans le dossier .


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